Progression du cavalier adulte débutant
Cela fait maintenant un an que je monte à cheval...Mon instructeur m'a expliqué que la deuxième année est une année de consolidation et que les progrès n'auront rien de comparable avec les progrès d'une première année.
Effectivement la première année a été très motivante en terme de progrès, il faut dire qu'il y a tellement de chose à appréhender en même temps et pas des moindres :
- l'équilibre
- l'assiette,
- la direction,
- la vitesse,
- la tenue des rênes très aléatoire
- etc.
Bon, il est certain que cette progression se fait un peu au dépend des chevaux...J'espère simplement que je ne les ai pas trop martyrisés. Il faut dire que rien que pour rester en selle mes efforts musculaires ont certainement sollicité :
- leur dos : comme je force, je n'accompagne pas et je rebondis de plus en plus fort comme un sac à patate...Chaque rebond est comme un coup de marteau pour le dos des chevaux.
- leur bouche : comme je rebondis dans tous les sens, je suis déséquilibré et je m'accroche à ce que je peux, c'est à dire les rênes, donc la bouche...
D'un autre coté les efforts musculaires ont un intérêt, l'homme étant un flemmard, selon le principe du moindre effort, il cherche toujours à limiter son travail...
Donc à progresser :
- Au début, le trot assis ne marche qu'à très petite cadence avec un seul cheval ! Vous savez celui que vous préférez...
- Petit à petit le rythme peut s'accélérer et les chevaux changer (d'où l'importance de changer de monture).
- Petit à petit, les coups de marteau, dus aux décollement des fesses de la selle, diminuent.
- Après un an, on ne décolle que très peu, généralement au passage du galop au trop (en tout cas pour moi).
- Comme on décolle moins, on se raccroche beaucoup moins aux rênes et on se fatigue moins !
Tout ça pour dire que les progrès sont flagrants la première année et qu'à priori ils le sont beaucoup moins après.
La compréhension des mécanismes et l'amélioration des gestes sont à priori plutôt ingrats, au sens ou la progression n'apparait pas clairement, comme celle constatée la première année.
Ca n'a rien à voir, mais la simple sensation de faire corps avec le cheval à toutes les allures est vraiment une sensation très forte. Le cheval devient un prolongement de soi (c'est sans doute une image un peu exagérée), et se retrouver avec 400 kg de muscles supplémentaires, ce n'est pas rien ! (Hein, Jean Pierre et sa K2000 !).
Bon être musclé c'est bien, mais la puissance sans contrôle n'a que peut d'intérêt...C'est à priori l'objectif de cette deuxième année : commencer à contrôler plus finement.
Ca tombe bien, je suis prêt !
Nota 2014 : Contrôler plus finement n'est pas que l'objectif d'une deuxième année d'équitation...C'est l'objectif d'une vie de cavalier !..